mardi 11 décembre 2012

Les plaisirs de l'enfance


 
Le mercredi, c'est la fête. C'est le jour où je vais chercher à la garderie Zoé et Mya, les filles de Malika. Pas tous les mercredis, on attends que les effets du traitements se soient un peu dissipés avant de faire la fête, mais disons que nous anticipons tous les quatre ce moment avec une certaine impatience à laquelle s'ajoute une pluie de sourires. Quel plaisir nous a fait l'appel de Malika la semaine dernière; elle nous disait que les filles avaient fait une petite crise le matin disant ne pas vouloir aller à la garderie, elles voulaient plutôt aller, et je les comprends, chez grand-maman Lili et grand-papa. Ça met un sourire dans le coeur pour des jours et des jours d'entendre ces mots.

On a passé la soirée à s'amuser, à rire, à danser, à se chatouiller, on a manger des nouilles (que grand-papa essayait de nous voler même lorsqu'elles pendaient sur le bord de nos lèvres) et des légumes (il faut toujours des légumes), mais surtout des framboises; on prenait plaisir à insérer notre petit doigt bien au centre avant des les faire disparaître et les entasser dans notre bouche.

Puis il y a eu l'heure du bain, et les sauts sur le lit avec Lili avant de mettre les pyjamas.

Au moment du départ, les bisous, des calins et des "je t'aime" qui résonnent longtemps après leur départ.

Merci pour ces deux anges qui prennent si bien soin de nous et qui nous apprennent le précieux du moment présent.


 
"…les enfants ont un privilège : on ne leur demande pas de justifier leur existence. On ne demande pas à un enfant ce qu’il fait dans la vie. On le sait bien : il joue, il pleure, il rit. Il vit –
et ça suffit pour vivre…"

La merveille et l’obscur de Christian Bobin