
Il écrit dans son livre Le huitième jour de la semaine:
"Il y a une joie dans le monde. Il y a une joie élémentaire de l'univers, que l'on assombrit chaque fois que l'on prétend être quelqu'un, ou savoir quelque chose. De cette joie, vous ne vous êtes jamais exilée, et je ne sais ce qui me plaît le plus en vous: votre insouciance qui vous permet de veiller à l'essentiel, ou votre intelligence qui vous fait accueillir la vie comme elle vient, à son heure. C'est une belle chose que d'écrire: c'est par l'extrême solitude, toucher à l'extrême présence. Le solitaire est celui qui n'est plus jamais seul parce que toutes choses viennent à lui, trouver leur nom. Il est comme une petite maison dans la forêt, si ouverte au silence que les bêtes sauvages ne craignent pas d'y entrer. Mais il est vrai qu'à force d'écrire, l'on finirait par croire que l'on a trouvé quelque chose: de cette erreur, votre rire m'épargne, et je ne saurai jamais assez vous en remercier."
Lorsque je pars marcher, seul, avec mon appareil photo, j'ai l'impression parfois d'être cette petite maison dans la forêt qui me permet d'être approché par tout ce qui se cache au jour le jour.
Francine (ma copine de bureau qui lis presque tout tes textes) et moi sommes d'accord pour dire que tu écris pas mal mieux que Christain Babin. Ta poésie me touche et m'emporte sur les sentiers de la douceur et de la paix. Chaque fois que je te lis j'éprouve une joie qui me réchauffe le coeur et me fait vibrer d'émotions tellement c'est beau. Tandis que ton auteur m’ entortille dans des phrases étourdissantes qui me laisse insatisfaite par l'incompréhension de son sens.
RépondreSupprimerIl faudrait que tu lises son livre La plus que vive. Il y décrit une femme - sa soeur ou une amie très proche- avec un regard d'une infinie tendresse...c'est probablement un des livres qui m'a le plus touché.
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