lundi 6 avril 2009

Il n'y a que le présent

J'apprends ce matin qu'un séisme a fait quarante morts au centre de l'Italie. Tout de suite, je pense à nos filles qui sont en Espagne; elles auraient très bien pu être en voyage en Italie comme Malika il y a 4 ans. Il est difficile d'imaginer perdre nos enfants dans un accident. En fait, on ne pense pas à ce genre de drame, on évite d'y penser...et pourtant, lorsque je m'arrête à y penser, le présent devient si précieux.

On vit chaque jour comme si nous étions éternels, immortels. Nous sommes humains, mortels et fragiles, et ne sommes à l'abri de rien. Le présent est tout ce que nous avons et il passe...

Lorsque j'en prends conscience, tout ce que je fais prends de l'importance: notre jeune qui part pour l'école, l'ami qui demande de l'aide pour sortir une table du sous-sol, coller mes mains sur le ventre de ma douce lorsqu'elle se maquille, l'appel téléphonique à ma fille, à mes frères et soeurs, aux amis et amies, et la liste est s'allonge car tout devient important lorsqu'on sait que tout peut nous être enlevé d'un moment à l'autre.

C'est pour cela qu'il faut vivre à plein le moment qui passe. Laisser tomber les petits tracas, ne pas trop s'en faire avec demain, profiter de la pluie autant que du soleil, respirer... et ne jamais laisser passer la personne que tu aimes près de toi sans la retenir et la toucher.

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