mercredi 18 mars 2009

Les pièges de l'humeur.

C'était un jour de l'an, un soir, nous attendions l'autobus afin de nous rendre dans un restaurant avec la famille. Il faisait froid. Mon frère Richard un peu plus âgé que moi me voyant me battre contre le froid et grelotter me dit: Accepte le froid, imagine toi au chaud, dans un de ces pays où le soleil est présent à l'année longue.....accepte le froid...et il avait ouvert son manteau, écarté les bras... je le voyais faire et je riais, ne le croyant qu'à moitié. Il avait raison. Il est parfois inutile de se battre et modifier notre humeur pour des choses sur lesquelles nous n'avons pas de contrôle. Le temps a passé et j'ai appris.

Se frotter les mains, c'est deux fois meilleur lorsque le vent vient du Nord et ...il n'y a qu'une manière de résister au froid, c'est d'en être content.

Tiens, un certain Spinoza a dit: : « Ce n'est point parce que je me réchauffe que je suis content, mais c'est parce que je suis content que je me réchauffe. » de la même manière, ce n'est pas parce que j'ai réussi que je suis content ; mais c'est parce que j'étais content que j'ai réussi. »

Et un autre Philosophe, Alain, poursuit avec : « Remerciez avant d'avoir reçu. (...) et l'espérance fait naître les raisons d'espérer, et le bon présage fait arriver la chose. (...) La bonne espérance fait réelle joie de tout, parce qu'elle change l'événement.

(...) et si vous rencontrez l'ennuyeux, qui est aussi l'ennuyé, il faut sourire d'abord. »

Et pour terminer, une phrase d'un illustre inconnu: «Ne vous plaignez pas que les roses aient des épines ! Réjouissez-vous que les épines aient des roses !"»

1 commentaire:

  1. Des mots chaleureux qui me donnent des frissons. Comment vais-je avoir le courage de faire un blog quand ma soeur et mon frère sont déjà des pros en 2 ou 3 mois. En plus à vous lire... j'ai plus de temps :-)

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